J’écris à un amour
perdu
Lointain de mes silences repus
Douce peine en mon cœur fatigué
Par une amante d’une fragilité ambiguïté
J’écris comme je pleure son corps
De cette femme qui manque à mes accords
Reste en moi d’amers remords !
Les souvenirs des essors
Des poèmes aux senteur de lavande
Mais la savoir là bas m’amande
Je me dis que son silence c'est des mots
Je lui dis que la lire c'est l'aimer comme un sots
Et si je la savais heureuse ce serait fort.
Bien plus que notre amour né mort
Je l'embrasse de ma tendresse inutile
De mes mots simples cons et futiles
Elle est à jamais dans mon coeur arrogant
Cette amie lointaine de ce continent
j’aimerait comme elle écrire en lettres de sang
Sous une blanche plume d’argent
Mais par maladresse d’en dire trop je terrerais ici mes mots
Otangerac