On tient le fort, mais on ne l’est pas toujours. Fort je veux dire ! Il nous arrive d’avoir le caquet bas, un peu découragé par l’ampleur du défi, celui de maintenant comme celui de demain. À chaque fois que nous sommes dans cet état de fatigue-découragée, il se passe toujours on ti bagay (un petit quelque chose) pour nous transmettre une énergie nouvelle. Aujourd’hui, on a eu droit au genre de scène qui te booste de PROZAC pour la prochaine semaine au moins. En passant devant le camp de déplacés sied sur le terrain de soccer du parc Ste-Thérèse, on entend un chant. La bagnole s’est arrêtée toute seule. Elle s’est même stationnée toute seule ! Mon kodak m’a sauté au cou et je suis descendu entre les choristes et les danseurs. Une centaine de campeurs obligés chantaient et dansaient. Je faisais des photos pendant que Jo filmait le party et naturellement, sans savoir pourquoi et sans gêne de danser comme un 2X4, mon corps s’est déchaîné. J’exagère juste un peu, c’est pour l’effet. Mes voisins de piste de danse se sont mis à rire du blanc qui danse mal (désolé pour le pléonasme) et m’ont encouragé à continuer. Tout le monde a redoublé d’ardeur, petit moment de bonheur.
On tient le fort, mais on ne l’est pas toujours. Fort je veux dire ! Il nous arrive d’avoir le caquet bas, un peu découragé par l’ampleur du défi, celui de maintenant comme celui de demain. À chaque fois que nous sommes dans cet état de fatigue-découragée, il se passe toujours on ti bagay (un petit quelque chose) pour nous transmettre une énergie nouvelle. Aujourd’hui, on a eu droit au genre de scène qui te booste de PROZAC pour la prochaine semaine au moins. En passant devant le camp de déplacés sied sur le terrain de soccer du parc Ste-Thérèse, on entend un chant. La bagnole s’est arrêtée toute seule. Elle s’est même stationnée toute seule ! Mon kodak m’a sauté au cou et je suis descendu entre les choristes et les danseurs. Une centaine de campeurs obligés chantaient et dansaient. Je faisais des photos pendant que Jo filmait le party et naturellement, sans savoir pourquoi et sans gêne de danser comme un 2X4, mon corps s’est déchaîné. J’exagère juste un peu, c’est pour l’effet. Mes voisins de piste de danse se sont mis à rire du blanc qui danse mal (désolé pour le pléonasme) et m’ont encouragé à continuer. Tout le monde a redoublé d’ardeur, petit moment de bonheur.