J'ai rêvé comme une folle de mon samedi soir pendant toute la semaine… Les dernières heures qui me séparaient de cet instant s'étiraient, s'étiraient et j'ai bien cru que j'allais être coincée dans un “samedi-fin-d'après-midi”. Qu'avais-je prévu pour mon samedi ? Rien, justement. Seulement moi et tous mes moi, ensembles pour un moment de bonheur intense.
Au programme de ma soirée, débridage total en solo. Techniquement, j'étais invitée à passer dans un bistrot ou à un apéro, mais là, niet, j'étais juste incapable d'assurer un minimum de conversation. Alors, Napoléon sur direct 8 en fond d'écran, je me suis exercée à faire des ronds avec la fumée de ma clope, j'ai eu enfin le temps de compter mes doigts de pied et de les peindre de ce beau vernis rouge-fille, de regarder mon plafond (il n'y a rien de plus reposant que de contempler un plafond), d'organiser mentalement mes prochains mois, de définir mes priorités et MOUAOWWW, j'aime reposer ma langue et mes oreilles !
Qu'il est bon de faire ce que l'on veut sans personne pour vous regarder, les yeux ronds, dîner avec de la brioche débordante de nutella en refaisant les dialogues d'Inglorious Bastard, version Hip-Hop garage.
Quel délice de mettre VV Brown à fond et de faire un solo magique de air guitare, debout sur la table basse, sans craindre le regard réprobateur parce que c'est-pas-bien-de-marcher-sur-la-table, hé ho ! fuck la table ! je suis en chaussettes là !
Au bout de cinq minutes de pogo en solitaire j'ai tout de même abandonné, me mettant à raconter ma semaine à mon chien, toujours très attentif à ce que je lui blablate. Mon chien ne me juge jamais, il m'aime et me le montre qui plus est, paramètre très appréciable pour mon ego.
Maouwwww ! (oui, navrée pour cette chute de post inhabituelle, mais je n'en avais pas d'autre sous la main)