Je vis en léthargie écartée de toute joie
Trois chats pour toute vie dont un siamois
Un chien vilain avec sa peau de chagrin
Qui venait de je ne sais d’ou ni par quel chemin
Tous des abandonnés du bonheur
Dans nos tourments sans heurts,
Que des amours fragiles
Des regards et des gestes imbéciles
Tous ses animaux n’ont pas de noms
Cela m’évite de les appeler d’un nom à la con
Je ne sais qui est le male ou la femelle
Tous font silences autour de la même gamelle
On voisine chacun chez soi !
Sauf le chien qui me suivait parfois
Ce soir je ne sais pourquoi ?
Mes pensées s’attardent sur lui qui n’est plu là !
Dix ans ensemble à se regarder vivre
A écouter les idioties de mes jours les plus ivres
A supporter mes éthyliques coma
Pourtant il était là et libre a tout vas
Je n’ai jamais compris jusqu'au jour de son trépas
Pourquoi il n’écoutait que moi
En le voyant partir ce jour là !
Dans son regard j’ai compris qu’il n’aimait que moi
Personne ne veut le croire
A présent je vis seul démuni d’un bout de mon histoire
Un grand vide immense à mes pieds
Un collier vacant et une gamelle argentée
Cependant je vous assure que l’on cet aimé
Otangerac