Cette fois nous sommes en suspens dans l'eau; c'est beau , magnifique même, angoissant ou oppressant quelquefois. La prouesse technique est extraordinaire mais cette séance de plongée confortablement assis dans un fauteuil est parfois un peu lassante: les mouvements sans fin des poissons et surtout la musique qui se fait assourdissante quand ce ne sont pas les animaux qui s'expriment (soupirs, chants de sirènes très beaux ...) se répètent un peu.
Par contre le commentaire est très soft, tant en volume qu'en contenu. Merci donc à Jacques Perrin qui a préféré montrer que démontrer.Mais un regret quand même les équipes sont allées sur les côtes du monde entier et l'on n'en distingue et donc ne reconnaît que quelques unes, c'est un peu frustrant. Par contre l'Antarticque, que l'on ne peut pas ne pas identifier est toujours (pour le moment, profitons en !)aussi époustouflant et bien sûr la Bretagne, la tempête avec les bateaux du Guilvinec reste pour moi le moment phare (!!). Les poissons c'est bien mais les bateaux qui bravent les océans déchainés c'est vraiment du grand cinéma(rappelez-vous le Crabe-Tambour).