On en parlait déjà dans les années 80. Plus de 25 ans ont été nécessaires pour concrétiser un projet d’intérêt général.
La déviation d’Amfreville la Mivoie par exemple a été terminée 25 ans après l’ouverture du dossier.
Notre secteur est plus complexe. Il comporte deux axes routiers majeurs : la RN15 (Nord/Sud) devenue RD6015 avec le seul franchissement de la Seine possible pour entrer dans l’Eure et la Départementale 321 (Est/Ouest).
Ces deux axes sont empruntés par de nombreux poids lourds (plus de 10% du trafic routier).
Les municipalités qui se sont succédées depuis les années 80 jusqu’en 2001 ont négocié avec les représentants des communes de Criquebeuf sur Seine et des Damps pour trouver un consensus. Dans cette affaire, les partenaires étaient nombreux :
Äle Département de l’Eure, financeur de l’opération
Äle Ministère de l'Agriculture, propriétaire de la forêt domaniale de bord
Äl’Office National des forêts, gestionnaire de la forêt
Ä La Direction Départementale de l’Equipement pour l’Etat
ÄLes élus des trois communes de Pont de l’Arche, Criquebeuf et Les Damps. Deux associations locales “Garder le Bon Air” et “Agissons ensemble pour le contournement”, laquelle présidée par l’actuel 1er adjoint ont été associées aux différentes étapes.
Les études menées et financées par la seule commune de Pont de l’Arche, les négociations âpres menées avec les différents partenaires, les demandes des trois communes, tout cela a effectivement duré des années et il est heureux que la concertation ait été privilégiée à chaque étape. Que n’aurions nous pas entendu dans le cas contraire.
Mettre d’accord l’ensemble des partenaires prenait inévitablement du temps. Il fallait, entre autres , se retrouver sur un tracé :
Äqui préserve au mieux la forêt (déjà mise à mal avec l’A13 et la RN15),
Äqui prenne en compte les nuisances phoniques et visuelles,
Äqui préserve la nappe phréatique,
Äqui ne soit pas une voie rapide mais une “simple” deux voies
Sans polémiquer, ce travail n’a pas eu à être mené par la municipalité actuelle. En 2001, le tracé était entériné par tous les partenaires. Il ne restait plus qu’à le financer et le réaliser.
La nouvelle majorité du Conseil Général et son Président Jean Louis DESTANS ont retenu ce projet dans leurs priorités et nous en sommes très heureux. C’est l’aboutissement d’un long cheminement semé d’embûches et disons-le honnêtement, ce n’est pas un coup médiatique qui a fait avancer le dossier plus vite.
Le Maire et son conseil municipal depuis 2001 suivent la procédure :
ÄEnquête publique avec observations des habitants
ÄRéalisations des ouvrages
ÄRaccordement des ouvrages à la déviation
Le Département de l’Eure finance cette opération, la commune suit les réalisations et trouve aujoud’hui que cela ne va pas assez vite. Car il aura fallu plus de cinq ans après l’élection du nouveau Maire pour apercevoir les premiers coups de pioches liés à ce projet.
Le Maire de Pont de l’Arche, ses élus, les mêmes qui accusaient l’ancien Maire de pas aller assez vite et de bloquer le dossier ont appris à leurs dépens que certains dossiers ne vont pas aussi vite qu’on l’aimerait.
Pire les travaux routiers à proprement parler, viennent simplement de commencer dans la plaine de Bonport. Il est heureux que les élections aient été repoussées d’un an, sinon Dominique Jachimiak n’aurait pas connu le début des travaux durant son mandat ! Dans ce contexte, l’association de Claude Blot , 1er adjoint, est étonnamment silencieuse depuis sept ans.
Sur un dossier aussi important et épineux dont les élus ont hérité de la phase la plus intéressante, on aurait aimé une équipe plus respectueuse du travail de fond mené avant leur arrivée par les élus responsables des communes de Pont de l’Arche, Criquebeuf et Les Damps.