Bonbon trop sucré
Vous l'avez tous déjà vu sur les tablettes, ce gros suçon multicolore tellement irrésistible qui attire immédiatement le regard. Et vous l'avez
probablement tous acheté une seule fois pour vous rendre compte à quel point cette friandise affriolante ne méritait pas votre convoitise. C'est exactement le même cas avec le film
Lucky Luke de James Huth.
Car dans ce film, en apparences, il y a tout pour plaire: un emballage respectant les dessins de Morris (jusqu'aux tissus des costumes), la présence de plusieurs personnages marquants de la série
bédé (comme Calamity Jane, Billy the Kid, Jesse James et même Pat Poker) et un casting, ma foi, assez rassurant avec les Jean Dujardin, Sylvie Testud, Michael Youn, Melvil Poupaud et Daniel
Prévost.
Mais comme un bonbon trop sucré, rapidement les couleurs trop criantes de ressemblances lassent et les acteurs, qui pourtant semblaient parfaits pour leur rôle, nous agacent et même nous
énervent (particulièrement Dujardin qui semble reprendre Hubert Bonisseur de la Bath, aka OSS 117, mais habillé en cowboy). Étant un éternel optimiste qui laisse une change au coureur, j'ai
terminé le film, pour me rendre compte que les meilleurs blagues se trouvent dans le générique de fin !? Le meilleur pour la fin...dommage !
Cote > 1 étoile et demi
Phrase pour la jaquette DVD
"...car dans ce film (...) il y a tout pour plaire..."
Daniel Racine CQC+ Le blogue du cinéma québécois et +