Elle vivait au Québec depuis 1991, avec un intermède en France entre 2000 et 2002.
J'avoue que je connaissais peu son œuvre, à part quelques chansons. Elle avait été remarquée pour sa voix grave et profonde et son style musical métissé et un peu décalé.
Son univers bigarré était sans doute en partie dû à ses origines multiculturelles. D'ailleurs, dans son palmarès des meilleurs albums de la décennie, publié en décembre dernier, le Times avait classé le deuxième disque de Lhasa, The Living Road (2003), en troisième position dans la catégorie musique du monde.
En voici un extrait, La Marée Haute :
A l'évidence, cette jeune femme mettait toute son âme dans sa musique.
Son premier disque, La Llorona, tout en espagnol, était sorti en 1997. Je vous propose une très belle chanson de cet album, De Cara a la Pared :
Son deuxième album est une belle transition vers le suivant, portant son nom, Lhasa, sorti en avril 2009, tout en anglais.
Sur ce troisième opus, sa voix avait un peu changé, plus haute (peut-être la maladie...) mais tout aussi pénétrante .
D'influence espagnole, voire gitane à ses débuts, sa musique a progressivement évolué vers des sons plus proches de la folk ou du blues que l'on retrouve dans cette dernière œuvre.
La voici sur scène, lors de son dernier concert en France, en mai 2009, au Théâtre des Bouffes du Nord, interprétant Rising :
Que dire ? C'est beau !!!
Bon voyage Lhasa...