À en perdre connaissance…

Publié le 29 janvier 2010 par Dateurenserie

*** Vite un nouveau texte pour passer à autre chose ***

Reportons nous en début janvier. Êtes-vous capable? Je vais prendre le temps qu’il faut. Toup touloup toup toup… Ok? Bon!

C’est vendredi, je n’ai rien à faire. Ça arrive souvent. Je navigue tout bonnement sur Réseau Contact. Il y a cette fille à qui j’ai écrit il y a 2 ou 3 jours sans avoir eu aucune réponse. Triste, elle est belle mais pas pitoune de club. Bref, belle mais accessible pour un gars pour moi. Faut savoir jouer dans sa ligue. Je décide de lui récrire. J’ai rien à perdre.

Je reçois une réponse positive, parle parle sur MSN, jase jase au téléphone, planifie une sortie pour le lendemain. Le plan? Souper et brosse. J’aime bien! Tout c’est fait rapidement. De week-end ennuyeux, je suis rendu avec un week-end que plusieurs célibataires envieraient.

C’est au Boston Pizza qu’on se donne rendez-vous. Il est 17h30. C’est désert. Le souper se déroule bien. On quitte alors que tout le monde arrive pour le match. Je vous fais ça court. Le propos croustillant n’est pas là. Direction ensuite pour Mon Ami Pierrot, une boite à chanson sur la rive sud de Montréal annexée a une hôtel. J’y suis déjà allé avec elle!

Je suis allé prendre une douche pour me rafraîchir avant de sortir. Je dansais au rythme de l’eau brûlante et glaciale qui sortait de la pomme de douche. Trouver la température idéale est une tâche ardue dans ce genre d’endroit. Soudain la porte s’est ouverte. Au travers du rideau, j’apercevais une silhouette de femme nue.

Elle est venu me rejoindre sous le minuscule jet tout de même chaud mais insuffisant pour deux. Nous nous sommes mis à nous embrasser et à nous caresser. L’eau redevenait froide de façon intermittente mais nous n’en tenions pas rigueur. Sous la douche il faisait chaud. Très chaud.

Ses yeux se sont mis à virer à l’envers. Ses jambes ont ramolli. Je l’ai retenue et je l’ai assise dans le bain.

- N? T’es là?
- …

Je lui ai mis un peu d’eau froide dans le visage. Elle est revenue à la raison… le temps que je l’assois dans la chambre sur le tapis où elle est retombée à nouveau dans les vapes.

J’ai beau avoir ma carte de secouriste, laissez-moi vous dire que je capotais. « Bonsoir monsieur l’agent, ben j’étais à une firstdate et voilà elle est morte nue dans mes bras. Oui oui, dans la douche, pif paf.»

Ses yeux se sont rouverts. Son souper, lui, est sorti. Copieusement à part de ça.

- On reste tranquille dans la chambre, t’en dis quoi?
- Ouais, bonne idée, m’a-t-elle répondu gênée en constatant son dégât.
- Ramasse ton petit snack, brosse tes dents et je t’attends en d’sous des draps!, lui répondis-je en riant.

D.