Mes plus jeunes collègues, enfin surtout une, me tournent le dos parce que je pourfends la maladie de l'évaluation qui vire au scientisme à la mode au mépris de l'humain. Je suis le fou, l'indien, le pesteux, l'anarchiste, l'asocial. C'est tout juste si on ne susurre pas que je pue des pieds. Alors ce colloque sur l'évaluation m'enchante. Je n'irai pas mais je m'en procurerai les meilleures pages. Vive cette affiche dont il faudrait inonder les Inspections Académiques. Vive la résistance à l'oppression du monde de l'enfance transformée en variable d'ajustement économique. Vive la poésie qui échappe à l'encodage de la mort. Vive la vie redevenue libre quand les crevures des pourcentages auront été balayées par l'irrépressible souffle de l'espoir dont on sait avec Verlaine qu'il luit comme un brin de paille.