Le journaliste pense que les limitations de l'iPad pourraient en faire un bon instrument pour la lecture... Permettant de se concentrer uniquement sur le texte. D'après lui, le seul texte doit pouvoir retenir l'attention du lecteur. Les compléments extra-textuels (vidéos, musique et interviews de l' auteur) ne serviraient qu'à mieux vendre le livre. Indépendamment de l'expérience de lecture.
Nawotka prend l'exemple du roman sentimental (qui fonctionne bien en ebook) Il semblerait effectivement que la dernière chose que souhaite le lecteur happé par l'histoire ce soient les interruptions, quelles que soient leur nature, à cause de la cassure qu'elles amèneraient dans l'imaginaire des lecteurs. Il devrait en être de même pour les oeuvres de Joyce ou de Proust.
Ce qui rend Edward Nawotka enthousiaste, c'est l'approche d'Apple, une manière simplifiée d'aborder la lecture, la rendant ainsi attrayante. Il pense qu'Apple pourrait devenir éditeur (!) et que chacun pourrait proposer ses textes sur l'iBook Store... Apple deviendrait ainsi à la fois détaillant et distributeur. Le stockage léger des formats textes ne rendrait pas impossible l'opération...