En 2009, la récente loi Scellier avait encouragé les acheteurs à investir dans de l’immobilier neuf locatif, afin de bénéficier d’avantageuses réductions fiscales. Conséquence directe, les ventes avaient augmenté de 25% dans le domaine du neuf (par rapport à 2008), tandis qu’elles reculaient de presque 20% dans l’ancien. Après une année globalement stable donc, le marché de l’immobilier français observe une reprise timide en ce début d’année 2010. D’après un économiste responsable d’études sur l’immobilier, tout au long de l’année les ventes devraient progresser d’environ 10%, avec des prix stables dans l’ancien et une légère baisse dans le neuf (de l’ordre de 2 à 4%).
Aujourd’hui, il est donc raisonnable d’affirmer que le pessimisme lié au début de la crise était excessif. Cependant, prudence est de mise pour l’avenir, car les prix de l’immobilier restent surévalués de l’ordre de 10 à 15%. L’offre et la demande ont reculé en 2009 mais l’assainissement du marché n’est pas terminé. En 2010, l’offre va s’accroitre, mais le marché reprendra son dynamisme seulement si les vendeurs acceptent de réduire leurs prix face à la stabilisation (voire la hausse) des taux de crédit immobilier.
Selon un récent article du Figaro, une reprise plus franche du marché aura lieu d’ici un an à un an et demi, grâce à un redressement du contexte économique, et des prix ayant retrouvé des niveaux plus conformes aux fondamentaux.