S'il est un message clair pour les hommes politiques français, c'est celui-ci : le déficit public et l'explosion de la dette publique inquiète les français.
Selon un sondage Ifop réalisé pour la Fondation pour l'innovation politique, 75% des français se disent « inquiets » en pensant au déficit public et à la dette de l'Etat.
Pour trouver une solution à ces problèmes, les français rejettent massivement la création de nouveaux impôts et de nouvelles taxes, mais défendent très majoritairement la baisse des dépenses publiques : 92% préfèrent la seconde solution à la première.
A noter également, l'excuse de la crise économique invoquée comme justificatif pour ne pas prendre à bras le corps le problème du déficit ne convaint pas : 72 % des Français pensent que la crise « ne justifie pas » de reporter l'effort de réduction de la dette selon Le Figaro.
Dans l'hypothèse d'un référendum sur l'inscription de l'interdiction de tout déficit dans la Constitution, 45 % des Français voteraient oui et 22 % non tandis que 30 % s'abstiendrait.
Les mesures actuellement envisagées par Bercy ne convainquent pas ; Le Parti Libéral Démocrate a par exemple regretté qu'il n'y ait eu que « réglages techniques à la marge » proposés lors de la conférence sur le déficit public du 28 janvier à l'Elysée. Et d'ajouter : « Les Français sont lucides et veulent un Etat moins lourd et plus performant dans ses missions régaliennes. Aujourd'hui, ils se déclarent prêts à suivre un projet ambitieux de diminution de la dépense publique »
Image : PLD