On estime que ce problème de conception risque de coûter 500 millions d’Euro à Toyota… Par mois, tant qu’il ne sera pas intégralement réglé. L’arrêt de la vente de la production engendrent de nombreuses pertes en terme de chiffre d’affaire, et les coûts liés à la maintenance des 6 millions de véhicules rappelés sont colossaux. Pendant ce temps, la réputation du groupe est en chute libre, et la confiance accordée à Toyota par ses investisseurs se fragilisent : en deux semaines, le titre de Toyota à plongé de 15% à la Bourse de Tokyo. L’agence de notation Fitch Ratings a également fait savoir qu’elle envisageait d’abaisser la note de la dette à long terme du constructeur.
Focalisée sur sa course à la taille jusqu’en 2008 où elle devenait officiellement le premier constructeur mondial, la firme japonaise a peut-être négligé son image de fiabilité légendaire, en augmentant sa production sans forcément mettre en place les contrôles qui s’imposent. Pendant ce temps, la concurrence regagne du terrain, Volkswagen et Hyundai en tête. A noter que pour l’instant les véhicules européens et japonais ne sont pas concernés.