L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été relaxé ce matin de l’ensemble des chefs d’accusation par le Tribunal Correctionnel de Paris, les autres prévenus étant, à l’exception du journaliste Denis Robert, sévèrement condamnés.
Le Parti socialiste prend acte de cette décision qui délivre aujourd’hui une vérité judiciaire.
On ne peut se départir, à cette annonce, d’une certaine impression de malaise. Malaise devant la nature de l’affaire et les zones d’ombre qu’elle a révélées, mais surtout devant le spectacle de règlement de comptes d’une violence exceptionnelle qui s’est déroulé sous les yeux des Français, entre un ancien Premier Ministre et l’actuel Président de la République avec des propos de la part du Chef de l’Etat (”crocs de boucher”, les “coupables”, aujourd’hui les “lampistes” trinquent à la place des commanditaires ..) durs voire “extravagants” pour un pouvoir en place …