« C'était bien d'avoir l'air pauvre, mais en revanche l'être
pour de vrai était complétement inexcusable ».
Aggie, élève de la select école privée Duchesne, est retrouvée morte, vidée de son sang. Theodora décide de comprendre le mystère qui rode autour de ce meurtre. Elle va alors se confronter aux riches familles de New-York et leurs secrets bien gardés ainsi qu'aux fantômes de sa propre famille.
J'aime beaucoup la série Sex and the city mais je me dois de passer outre certains détails qui m'indiffèrent totalement et qui tournent autour de ce que doivent porter une femme et un homme pour être fashion. A mon sens, la mode se résume à ce que j'aime porter, qu'importe le reste. Quand Carrie se retrouve affublée d'une lingerie verte à plumes roses avec un soutien gorge noir et qu'il s'agit en fait d'une robe de soirée, j'essaie de me concentrer sur les dialogues pour pouvoir continuer à apprécier cette série.
Malheureusement, Les vampires de Manhattan reprennent exactement tout ce qui m'agace dans la fashion attitude L'auteure introduit chaque scène et chaque personnages en fonction de ce que ces derniers portent : sac Chanel, ballerines Manolo, Vuitton, Dior Homme par Hedi Slimane, pantalon cigarette Gucci, Versace, Prada, Cartier et j'en passe... On pourrait se demander si ce n'est pas une stratégie adoptée pour noyer le poisson tant les personnages sont creux. Tant qu'à l'intrigue, elle est faible et navrante.
Tout ceci enrobé d'une écriture affligeante : « Theodora était extrêmement jolie. Elle avait un visage doux, en forme de cœur, un parfait petit nez retroussé, à peau fine et laiteuse : mais sa beauté avait quelque chose de presque surnaturel. »
Je n'ai aucune peine à croire qu'une fille dont le visage est en forme de cœur a un petit côté « surnaturel ». Une formule que j'ai retrouvée dans une autre lecture pour adolescentes, à se demander si ce genre de phrases formatées, manquant de créativité il faut bien le dire, s'achètent déjà prêtes et sous-vide...
Bref, ne vous occupez pas de moi, cette série fait un carton et les avis positifs sont nombreux. Bah ! Il en faut bien une qui endosse le rôle de râleuse de temps en temps !
Elles ont aimé...
Gawou : « ce roman ne va pas révolutionner la littérature jeunesse, mais j'ai passé un vrai bon moment avec ce premier tome »
Malou : « Très agréable à lire, là encore la suite mérite qu'on s'y intéresse »
Bookaholic : « A peine le livre ouvert, j'ai eu du mal à le refermer. On se retrouve très rapidement happés par l'histoire de ces vampires en herbe de la haute société de Manhattan. Les personnages apparaissent d'abord caricaturaux pour ensuite s'affiner. »
Chrestomanci : « encore une série originale de vampire. Encore un nouveau concept du mythe vampiresque, très réfléchi et très intriguant. »
Clarabel : « C'est recherché, et d'ailleurs c'est carrément l'intérêt véritable de cette série, bien au-delà des descriptions parfois crispantes de la faune pleine aux as (parce que, bof-bof les nunucheries qui entourent les personnages, et cette manie de les détailler du pied à la tête, *soupirs*). Ce livre se termine sur des questions qui restent ouvertes, l'intrigue est en place, ayé j'en redemande ! »
Tiphanya : « L'ensemble est bien rythmé et se lit très facilement. Par contre certaines vérités sur ces vampires là sont assez surprenantes et j'ai eu un peu de mal à m'y faire. On est tellement loin de Dracula. Et puis le décor est tellement chic et snob que j'ai eu très souvent des images de Gossip Girl devant les yeux. »
Par Theoma - Publié dans : Ados/Jeunes Adultes - Communauté : Salon LectureEcrire un commentaire 5 - Voir le commentaire - Voir les 5 commentaires - Recommander Précédent : Le dé d'Atanas – Hervé Picard Retour à l'accueil