Fraudes au Réchauffement Climatique: deux rapports détaillés

Publié le 28 janvier 2010 par Objectifliberte

Je signale sans trop développer deux rapports fleuves édités par le Science and Public Policy Institute fondé par le "Lord of Climate Realists", j'ai nommé Christopher Monckton, sans doute le plus coriace des sceptiques.

Nasa-gate :
Tout d'abord, "Surface Temperature Records: Policy Driven Deception" (PDF): voici la version définitive (111 pages) du rapport dont je vous livrais le brouillon il y a quelques jours dans un post consacré aux plus que douteuses approximations de la Nasa dans sa façon de mesurer la température moyenne du globe.
Je traduis ici le résumé pour décideurs des conclusions du rapport, rédigé par Joseph D'Aleo et Anthony Watts avec l'aide de E.M. Smith:

1. Les températures thermométriques de la période pré-satellite (1850-1980) ont été si largement, systématiquement et unilatéralement trafiquées qu'il n'est plus possible d'affirmer qu'il y ait eu un "réchauffement global" réellement significatif au XXème siècle.
2. Toutes les bases de données des températures de surface montrent de sérieux problèmes qui les rendent inutiles aux fins de détermination de tendances de températures à long terme
3. Tous les problèmes relevés ont biaisé les données dans le sens d'une surestimation du réchauffement tant au niveau local que régional.
4.  Les données de températures terrestres sont gravement compromises parce que les trois quart des 6 000 stations qui ont existé à un certain moment n'y remontent plus d'enregistrements.
5. There has been a severe bias towards removing higher-altitude, higher-latitude, and rural stations, leading to a further serious overstatement of warming.
On constate un biais sévère de sélection-suppression contre les stations de plus haute altitude, plus hautes latitudes, et stations rurales, qui mènent à une surestimation encore plus sérieuse du réchauffement
6.  La contamination des mesures par l'urbanisation, les changements d'usage des sols, la localisation impropres, et un calibrage inapproprié des changements d'instruments, tend à surestimer plus encore le réchauffement.
7. De nombreux articles revus par les pairs, ces dernières années, ont montré que la surestimation de la tendance au réchauffement liée à la contamination par l'urabanisation, à elle seule, est estimée entre 30 et 50%.
8.  Une sélection biaisée des sites de mesures combinée avec une interpolation des points vacants dans la grille de calcul pourrait augmenter le biais des "ilôts de chaleur urbains" de plus de 50% quant au réchauffement du XXème siècle.
9.  Dans les océans, les données manquent et les incertitudes sont substancielles. Une couverture intégrale n'est disponible que depuis 2003 et ne montre pas de réchauffement.
10.  La surveillance des températures par satellite a fourni une alternative aux stations terrestres. Les résultats de ces mesures divergent de façon croissante des constructions fondées sur les mesures au sol, et ce de façon cohérente avec l'hypothèse d'un biais de réchauffement sur les enregistrements de surface.
11.  La NOAA et la NASA, tout comme le CRU, ont été les principaux vecteurs de la publicité systématique faite autour du réchauffement au XXème siècle
12.  Les changements ont été effectués pour altérer les enregistrements historiques afin de masquer les changement cycliques qui pourraient être expliqués dès à présent par des facteurs naturels tels que les oscillations océaniques multidécennales et les variations d'activité solaire.
13.  Les bases de données terrestres globales sont sérieusement grevées et ne peuvent en aucun cas être considérées comme dignes de confiance pour estimer des tendances climatiques ou valider des modèles prévisionnels.
14.  Est indispensable une évaluation exhaustive externe des enregistrements de température du CRU, du GISS et du NCDC, dirigée et composée de scientifiques n'ayant aucun conflit d'intérêt dans le résultat final des évaluations.
Bien plus complet que la version initiale de 10 pages seulement.
Climate-gate :

Deuxième rapport SPPI notable, "ClimateGate Analysis" (PDF), par John Costella, qui analyse l'intégralité des implications des mels du Climate Gate, replacés dans l'ordre chronologique. C'est un travail tout à fait considérable, qui mérite réellement le coup d'oeil (148 pages). La révélation progressive des caractères des protagonistes est tout à fait passionnante. Si, si.

Malheureusement, il n'y pas vraiment de résumé, juste une réflexion introductive sur la méthode scientifique et ses perversions récentes, sans qu'un paragraphe particulier puisse servir de copier coller de présentation. Donc, non, pas d'extrait ici. Il vous faudra le télécharger en entier !
A envoyer d'urgence aux Foucart et Huet qui prétendent encore que seul "un mel prête à controverse".

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Sur le même sujet : dossier Réchauffement Climatique

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