Mark Le Fanu, le secrétaire général de la Société des Auteurs britannique (Society of Authors ou SoA) avait récemment déclaré que globalement les auteurs membres de la société étaient plutôt favorables au règlement Google Books dans sa 2e version.
Selon lui, s'il y avait bien quelques inquiétudes, elles étaient minoritaires et les auteurs voyaient plus que cet accord contenait « des avantages potentiellement significatifs ». Ainsi, la SoA considérait celui-ci comme « raisonnable et pratique ».
De telles déclarations pouvaient paraître surprenantes, et des auteurs membres de la SoA ont déjà commencé à faire entendre leur voix contre celles-ci. Selon Nick Harkaway les auteurs ne doivent pas bien comprendre le règlement et ne pas vraiment l'approuver mais se dire qu'ils n'ont pas beaucoup d'autres options. Cela dit l'écrivain insiste sur le fait que Google se créer un passe-droit personnel et pourrait par ce biais s'approprier des biens qui appartiennent aux ayants-droits britanniques. Une chose dont « on ne devrait pas se réjouir ».
Une autre auteure s'est déclarée « très déçue » par la SoA et ne comprend pas pourquoi la société n'a pas envoyé à ses membres un questionnaire pour connaître réellement leur position.
Enfin, Leslie Wilson qui est aussi une écrivaine membre de la SoA tient un propos plus mesuré. Imaginant que la société a certainement réfléchi longuement à la question et que par le passé elle a toujours agi pour leur bien mais elle aussi regrette que la SoA n'ait pas envoyé un questionnaire. Elle en a fait part à la société par une lettre dans laquelle elle exprime aussi son inquiétude à propos du fait que Google pourrait s'approprier ses oeuvres légalement.