Déjà quelques temps que je n’ai pas alimenté mon blog… Ce n’est pas très sérieux. Mais ces dernières semaines ont été assez difficiles et je n’ai ni eu l’envie ni le temps d’écrire un peu. Aujourd’hui je me penche vers mon clavier après une mauvaise grippe qui me laisse un peu affaibli et surtout fatigué. Comme d’habitude, j’ai attendu pour consulter un médecin ce qui n’a pas arrangé mon cas. Mais me voilà partiellement de retour. Partiellement car je ne suis pas encore vraiment retourné sérieusement vers le piano.
La dernière fois que j’avais écrit je vous avais parlé des rituels et porte-bonheur, et une semaine plus tard j’avais officiellement annoncé ma petite retraite d’un an. Mais une question revient souvent: pourquoi décroches-tu un an? Tout d’abord, je ne décroche pas un an, puisque je vais continuer mon travail, mais le travail de fond que je veux effectuer me contraint à ne pas monter sur scène pendant quelques temps.
Mais est-il devenu fou? Non, pas du tout. Techniquement j’ai besoin de mettre quelques choses au point et de changer profondément certaines approches pour évoluer vers mon idéal. Il s’agit de points fondamentaux liés au geste et à mon attitude vis-à-vis du clavier que je ne pourrais pas modifier si je suis en permanence soumis à une certaine pression. La technique pianistique n’est pas une chose figée, il faut parfois remettre en cause ses bases pour pouvoir avancer dans une nouvelle direction.
Aussi j’ai besoin de découvrir d’autres horizons pianistiques, d’autres compositeurs que j’ai, jusqu’à aujourd’hui évités ou auxquels je n’ai pas eu le temps de me consacrer. C’est pour moi fondamental de faire le point et de me préparer pour pouvoir continuer à avancer sereinement.
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