La nouvelle parue aujourd’hui sur le site du journal « Le Point » a de quoi écoeurer le plus démocrate d’entre nous tous. (http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-01-28/elections-cohn-bendit-demande-50-deputes-contre-un-soutien-au-ps-a-la/917/0/418030 )
Quelle est la conception de la démocratie pour Daniel Cohn Bendit ? Le marchandage aux voix ! La vente en ligne d’électeurs… Vous ne rêvez pas, le plus méprisable de la politique sort de la bouche de « l’homme politique de l’année ». (http://lci.tf1.fr/filnews/politique/cohn-bendit-lagarde-duflot-jouanno-migaud-au-palmares-du-trombinoscope-5657194.html )
Car c’est là la politique du renoncement et les arrangements entre appareils pour garder des places. C’est bien là le plus terrible. Comment ne pas comprendre la collère et l’indignation qui s’exprime par le fait de … ne pas aller voter ! Comment croire que la politique peut changer le monde et le réanchanter si elle utilise les plus basses ficèles mercantiles et puantes ? Le chantage, comme entre entreprises, comme entre des margoulins de bas étages. Rien que cela.
Allez dire après aux électeurs que vous les comprenez, que non, vous ne les prenez pas pour des veaux. Franchement…
Donc le deal proposé est 50 députés contre le renoncement de porter les idées (y’en a-t-il encore chez Cohn Bendit ?) de son "parti" à la présidentielle, et pour se ranger derrière le candidat du PS. Rien que cela… Et bien, que de convictions !
C’est la politique du renoncement, celle de l’oligarchie qui ne veut pas perdre ses privilèges. Ecœurant au possible. J’attends de voir la réaction des Verts face à cela : vont-ils une nouvelle fois cautionner, dire que c’est une « provocation », ou affirmer que cela n’est pas admissible ?Ou pire, baisser la tête en espérant que le couperet ne tombe pas trop vite ...
Reste que l’on comprend mieux le lien indéfectible entre Daniel Cohn Bendit, le pouvoir, le capitalisme et sa méconnaissance du monde du travail. Il est même prêt à vous faire travailler jusqu’à 67 ans… (http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5htl_O52vpi2xw5wcEmik1Nnz1Upg )
Décidément, l’écologie politique est bien malmenée ces derniers temps par le pantin préféré de Sarkozy... Jusqu'à la rupture et son dévoyement, c'est à craindre.