Erik ORSENNA
"Aucun dictateur n'aime les livres, Jeanne. Car les livres aident à rêver, à réfléchir et donc à critiquer. Quel besoin de rêver, pensent les dictateurs, puisque la société que j'ai créée est la meilleure possible ? Quel besoin de réfléchir puisque je décide tout pour vous ? Quand à la critique, je ne l'accepterai jamais."
Un bien joli livre, mais qui m'a néanmoins déçue. J'avais adoré La grammaire est une chanson douce, un livre poétique et délicieux pour faire partager l'amour de la langue française, des mots, que j'avais d'ailleurs offert à l'époque à plusieurs personnes autour de moi. J'ai moins aimé les deux ouvrages suivants La révolte des accents et Les chevaliers du subjonctif, trouvant que l'auteur surfait sur son idée de départ, mais qu'il n'y avait plus le charme de la découverte.
Celui-ci est une suite des premiers ouvrages et si je l'ai lu avec plaisir, il ne restera pas néanmoins dans mes coups de coeur de lecture. C'est joli, c'est délicat, c'est original mais pour moi cela n'est qu'un délaiement de l'idée de base et je n'ai pas trop accroché. Une mention spéciale cependant pour les illustrations, très réussies qui agrémentent de façon très gaie les pages du livre.
Le site de l'auteur.