J'ai découvert un petit article signé Kathy Cogo, sur le site d'ABC Tasmanie, expliquant (en anglais) qu'il y avait de plus en plus d'investisseurs étrangers qui s'intéressaient aux propriétés agricoles australiennes.
Quand on me demande ce qu'il faut faire face à la crise, face à ce nouveau monde qui se profile, je parle souvent d'agriculture. Dans la plupart des cas on me prend pour un martien débarqué de je ne sais où!
Alors à mon humble niveau je me dis que parler, écrire, encore parler, encore écrire, ça peut aider, ça peut à faire prendre conscience de la situation avant que les grands changements que nous vivons aujourd'hui, ne soient évidents pour tous.
Je dis souvent qu'en 1936, 1937, 1938, il y avait sûrement des dizaines de jeunes juifs Allemands ou Polonais qui disaient à leurs familles d'émigrer vers les Etats Unis, que leur situation allait devenir bien pire avant de s'améliorer (même si je suis sûr qu'ils n'imaginaient pas ce qui a suivi). Mais comme dans la plupart des communautés, on était dans le déni de réalité, basé sur l'expérience d'une ou deux générations, et la théorie de la continuité de tendance «on a connu ce genre de problèmes dans le passé mais ça c'est calmé dans le temps». Une génération plus tard c'était évident, c'était écrit, l'Europe était devenue folle, les signes étaient évident, comment ont-ils pu croire que ça allait s'arranger?
La crise financière actuelle va s'accompagner de conflits militaires plus importants et va engendrer une baisse générale du niveau de vie, ainsi que des grands changements sociétaux. Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, mais je suis certain que parier sur la continuité est absurde.
Alors je recommande ce classique anglo-saxon: Think Globaly and Act Locally. Qui peut se traduire par: penser / réfléchir globalement et agir localement.