L'Équipe a publié des chiffres surprenant sur les conséquences des déboires de la star US de golf, Tiger Woods qui a
trompé sa femme avec une douzaine d'autres. Aux USA, ce genre de faute est très mal perçue. On se souvient du scandale Clinton-Lewinsky. C'est donc finalement sans grande surprise que la nouvelle
des infidélités de Woods a choqué le chouchou des américains, longtemps considéré comme le gendre idéale de l'Amérique puritaine.
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Mais depuis, les fans sont tombés sous le choc. Si les fans ne suivent plus, mécaniquement l'athlète ne représente plus la
même valeur commerciale auprès de ses partenaires. Accenture est le premier d'entres eux à dégainer la rupture de contrat. Suivent plus tard AT&T, Gillette, General Motors, Gatorade, Tag
Heuer limitant leurs exploitations du partenariat au minimum sinon en coupant tout business ensemble.
Vu de France, cela peut paraitre excessif pour certains, d'autant plus si l'on tient compte de l'aura et du palmarès du joueur dans un tel sport. Oui mais voilà, si les annonceurs américains sont
prêts à investir des sommes particulièrement considérables en sponsoring, c'est parce que les ROI sont colossaux. Il semble d'ailleurs beaucoup plus facile de mesurer l'impact direct de ces
partenariats sur les résultats de l'entreprise-sponsor qu'ici. Mais pas seuleument les recettes.
L'influence du sponsoring sur les ventes fonctionne dans les deux sens. Ainsi L'Equipe rapporte que selon des économistes de l'Université de Davis, les actions de neuf des plus importants
sponsors de Woods ont perdu 2,3% ! Cela representerait une perte estimée entre 5 et 12 milliards de dollars. Ce serait même plus important pour Nike et Gatorade.
Un seul ancien sponsor s'en tire bien, Accenture, le seul à avoir immédiatement rompu son partenariat avec la star déchue...