La chaîne Barnes & Noble a admis qu'elle faisait partie du lot, mais son président, William Lynch explique que sa société est d'ores et déjà en hors de cause, puisqu'elle ne pratique pas ce type de manoeuvres.
Selon les informations parvenues au procureur et qui ont motivé l'enquête, au moment où le consommateur va conclure une transaction, sur un site en ligne, il se voit offrir la possibilité d'adhérer à un club privilégié. Après une redirection habile vers un autre site, qui conserve les données de la carte de crédit. Et bilan des courses des frais inattendus s'ajoutent, et certaines personnes ont payé des charges durant des mois, voire des années. Une fraude à la consommation qui serait somme toute classique, et chaque année estimée à 1 milliard €.
Si B&N a assuré ne pas pratiquer ce genre de choses, les autres sites pris dans l'enquête devront également prouver leur innocence. Et pour certains, cela sera difficile... « Les clients doivent avoir l'assurance que jamais leurs données personnelles, y compris les informations concernant leur carte de crédit, ne sont partagées avec des clubs de réduction », conclut le PDG de B&N.