Connaître le chémotype présente plusieurs intérêts :
* Distinguer des huiles essentielles extraites d’une même variété botanique, mais de parties différentes de la plante ou de végétaux ayant connu des habitats différents.
* Adapter plus précisément l’huile essentielle à son indication thérapeutique.
C’est ainsi qu’il existe deux grandes familles de Thym, sur le plan botanique, mais que l’on peut subdiviser par la définition de leurs chémotypes respectifs.
Un exemple avec les chémotypes du Thym :
* Linalol
* Thujanol
* Carvacrol
* Acétate de Terpényle
* Géraniol
* Thymol
* Paracymène
Le Thym présente de profondes variabilités en fonction de la situation géographique où il se développe.
Ainsi, dans le Var, en bord de mer, ce thym dégage une odeur forte, phénolée :
* Constituant majeur :
Thymol = H.E.C.T THYMUS VULGARIS THYMOL
Alors que dans l’arrière pays, il garde cette même odeur phénolée, mais avec des nuances qui rappellent sa voisine la Sarriette :
* Constituant majeur :
Carvacrol = H.E.C.T. THYMUS VULGARIS CARVACROL
Botaniquement, il s’agit de la même plante : THYMUS VULGARIS L. , mais chimiquement, tout se passe comme si l’on avait affaire à des espèces différentes.
Ainsi, l’Huile essentielle de ROMARIN, de l’espèce botanique ROSMARINUS OFFICINALIS L. présente 3 Chémotypes différents donc, 3 indications thérapeutiques différentes :
* H.E.C.T. Rosmarinus Officinalis Camphre :
Anti-inflammatoires.
* H.E.C.T. Rosmarinus Officinalis Cinéole :
Antiseptiques pulmonaires et mucolytiques
* H.E.C.T. Rosmarinus Officinalis Verbénone :
Cholagogues et hépatoprotectrices.