LE ROI ET LA BELGIQUE, le paradigme du pays le plus endetté d'Europe !

Le Roi et la Belgique, "le paradigme ou paradis" du pays le plus endetté d'Europe !

Pour le Roi Albert II, « les Belges peuvent être fiers » de la situation du Budget de l'Etat et de la politique menée dans le pays !

La Belgique aux mains des gros investisseurs et des banques, quoi de plus normal pour sortir le pays de la frayeur de sa ruine nationale et de son désendettement public (visant à ramener le déficit actuel de 5,9% du PIB  à 3% en 2012 et même à 2,6%, comme le demande l'Europe), donc sans finalité sur l'amélioration des conditions de vie de chacun, sur un avenir meilleur pour la classe populaire de plus en plus touchée par les très mauvaises performances du pays.

Pourquoi voulez-vous que les prochaines décisions en cours du Fédéral ramène d'un seul coup ce déficit de 3,6 à 2,6% du PIB soit un ajustement de 3,5 milliards d'euros en un an, alors qu'il se situe pour 2010 à 5,9% et devant emprunter des paquets de dizaine de milliards, cela ne fait pas l'ombre d'un doute qu'avec des Finances publiques malsaines, la sécurité sociale va être mise très à mal dans les prochains exercices... ?

Sur les 2.200 milliards € empruntés par les gouvernements d'Europe occidentale, la Belgique avec son rôle central en Europe, la capitale, est le plus gros emprunteur de l'UE, c'est même un nouveau record européen après la nomination du Président Herman Van Rompuy: plus de 30 milliards en 2010, elle a encore besoin cette année de prêts à court terme de 50 milliards d'euros pour financer son déficit public qui a explosé avec la crise (autour de 25% de son PIB), alors que notre Trésor public a emprunté l'année dernière 38,3 milliards via des prêts à moyen ou à long terme et compte encore pour le Budget 2010 sur un montant de 39,2 milliards de l'Europe.

La Belgique et sa richesse nationale n'en ont jamais assez pour gonfler à outrance notre endettement public, pendant que nos dirigeants en surnombre mènent une vie très royale, mais si peu loyale envers les citoyens, mais l'infrastructure du pays n'en sort pas pour autant plus moderne et mieux équipé, aucun atout supplémentaire que ce soit sur le plan économique, culturel ou social à comparer avec d'autres pays européens, l'état de nos routes par exemple...!

L'Etat belge emprunte plus que jamais sur les marchés financiers, plus qu'elle ne rapporte et  personne ne constate de relance économique (une croissance annoncée d'à peine 1.1% pour 2010) ou un nouvel élan vers la création d'entreprises, lorsque les patrons crient à « laissez-nous entreprendre », mais où va tout cet argent emprunté pour aucun retour à plus de prospérité et de stabilité ?

Ces emprunts fonctionnent depuis des décennies, mais sans aucune avancée notable, aucune amélioration appréciable pour les citoyens Belges, que du contraire avec un taux de chômage incomparable bientôt fixé à 800.000 chômeurs, un retour à une pauvreté systémique (+de 15% de la population) et un surendettement de la population parlant de vérité, au point que le pays est de plus en plus invivable et proche de l'effondrement, s'il n'y avait que les aspects communautaires de BHV en conflit pour l'y amener...

Pas un mot du Roi Albert II sur l'endettement de la Belgique et de ses emprunts cumulatif et astronomique, à coup de dizaine de milliards d'euros, à l'occasion de son discours aux corps constitués sur les qualités persistantes des Belges à se laisser embourber financièrement dans la dette d'un pays à la merci des marchés financiers ; les demandes insistantes d'autonomie flamandes semblent être un moindre mal aux réelles possibilités d'avenir des Belges, le pays ne se redressera plus jamais d'une telle situation d'emprunts, sommes-nous encore dans un Etat monarchique constitutionnel de droit ou sommes-nous réduits à l'état d'un esclavagisme forcé des oligarchies européennes et internationales ?

Autre débat, les dettes publiques de tout pays représentent le plus grand risque pour l'économie mondiale, 50,7% des participants au débat: "Back to the future: the next global crisis" de Davos estiment que les dettes publiques constituent la principale menace au redressement ultérieur de l'économie mondiale, comprenez bien qu'avec une Belgique le plus gros emprunteurs d'Europe, l'avenir des Belges est tout tracé et il faut bien entendu s'en remettre à cette grande fierté de l'être, comme le louangea notre Roi à l'occasion de son discours de nouvel An .

Commençons par réduire nos dépenses royales, de nos institutions représentatives, de notre trop plein de politiciens la plupart du temps se comportant que de façon trop ridicule dans les dossiers du pays ; diminuons les frais de notre Armée présente dans tous les conflits militaires (plusieurs guerres à la fois) quant à vouloir régler les problèmes du monde entier ( notre Coopération distribue trop facilement des deniers que nous devons emprunter pour les autres), cela ne sert qu'à conforter la position de nos politiciens et banquiers, mais pas celles de nos concitoyens taxés comme nulle part ailleurs et se trouvant plonger progressivement dans la misère d'un autre temps dont ce seront nos enfants qui en compatiront !

Car quelle autre nation allègera un jour prochain, le surendettement de la Belgique lorsqu'elle sera définitivement réduite au rang des pays les plus pauvres ?