Pourtant, les gouvernement allemands et français ont eux exprimé leurs avis sur la question et hier, nous apprenions que le document signé par le SNE et appuyé par plusieurs éditeurs, avait été envoyé au juge Denny Chin.
« Les parties impliquées en Angleterre se sont engagées en faveur de Google sur les conditions qui ont été proposées à travers Google books, et la UK Publishers Association soutient fermement le règlement dans sa version révisée », ajoute le porte-parole. Pointant l'avantage économique autant que la diffusion culturelle, le porte-parole estime qu'il est cependant nécessaire que la solution qui sera trouvée concilie l'ensemble des acteurs, jusqu'aux consommateurs et aux concurrents.
Rowling, Pullman, au créneau
Pourtant, les auteurs eux-mêmes ne semblent pas accueillir à bras ouverts ce règlement, rapporte le Times.
Rowling, qui n'a jamais pu supporter l'idée d'un livre numérique, ou encore Philip Pullman et d'autres menacent même de boycotter la nouvelle bibliothèque de Google. Selon eux, malgréla transaction proposée, on reste dans la stricte violation du droit d'auteur et ce ne sont pas les 60 $ accordés aux écrivains, par oeuvre numérisée qui les feront changer d'avis. En outre, Google ne peut pas se permettre de conclure son accord sans l'assentiment des grands auteurs actuels, estime l'avocat de Rowling.
Plusieurs ont à ce titre signé la pétition impulsée par Ursula Le Guin. On nage dans tous les cas en plein marasme, alors qu'aujourd'hui, le Opt-Out, ou retrait des oeuvres prendra fin. Nombre d'auteurs ne savent toujours pas quoi faire tant les opinions divergent.
Des modifications cosmétiques
Peter Brantley, cofondateur de l'Open Book Alliance, et plus fervent opposant à Google (en ce qu'il réunit l'Internet Archive et Microsoft, Yahoo! et Amazon...), reste intransigeant : « Il y a eu quelques changements cosmétiques, mais la substance est la même en ce qu'elle impose un monopole de Google et viole les lois. »