Bien destiné à un usage nomade, l'iPad ratisse large. Trop ? Il permet de surfer sur Internet, d'acheter et de lire des livres électroniques, de jouer à des jeux vidéo, d'écouter de la musique et de lire des vidéos, sans oublier les multiples applications (140 000 actuellement) déjà disponibles et celles à venir, puisqu'un kit de développement pour iPad est désormais disponible.
« Plus intime qu'un PC portable, plus performant qu'un smartphone » a résumé Steve Jobs. Mais l'iPad est-il un gadget tout en un, une plateforme divertissante capable de se transformer en outil professionnel si on lui demande gentiment ?
Apple a présenté lors de la Keynote d'hier soir iWork, une suite bureautique (tableur, traitement de texte, présentations). Chacune de ces applications sera facturée 9,99 dollars, soit 30 dollars pour la suite complète. De plus, l'application iBrush permettant de dessiner à même l'écran est une application ludique et créative.
Pages, l'équivalent de Word, offre la possibilité de faire défiler le texte comme sur un iPhone. Grâce à un navigateur intégré, la recherches des documents textes est simplifiée. On peut faire apparaître un clavier à l'écran pour éditer du texte.
Est-ce ce type de tablette polyvalente qui va s'imposer auprès des utilisateurs au prix d'un ordinateur portable ? Plus cher qu'un Kindle pour la lecture électronique, bien plus cher qu'une Playstation 3 pour jouer, un peu volumineux pour en faire un ordinateur "de poche", la tablette d'Apple va devoir trouver des arguments pour séduire son public.
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