J'y ai trouvé l'écho certain d'une réalité encore bien actuelle. (Moi, bien que profondément campagnarde (lire: j'aime la campagne et j'aime y vivre), je m'hérisse devant la ruralité (à la couenne dure) qui m'entoure. Devant la pauvreté intellectuelle. Cette différence de classe que je sens dans toutes les fibres de mon être malgré moi.) Bref, oui, j'ai trouvé ce témoignage d'amour-haine quelque peu parlant. Sans plus.
Les mots d'Annie Ernaux m'apparaissaient cliniques. Énumération de faits. Observations. Il manquait l'émotivité.
Je suis une fille très émotive. Bah oui. Je voulais sentir quelque chose. Éprouver la honte, la tristesse, la déception, le regret, les remords. N'importe quoi. Mais ça ne levait pas. Pas vraiment. (Ou en tout cas, pas pour moi.) Elle-même semblait consternée de ce rendu, on aurait dit. 2.5/5
(10e/60 pour l'Objectif-PAL. Yep.)