Ce titre évoque bien sûr le roman de Tom Wolfe, adapté à l’écran par Brian de Palma (The Bonfire of the Vanities). Mais il y eut surtout ce dramatique épisode historique de février 1497 où les sbires de Savonarole commirent ce terrible crime contre la culture en exigeant notamment l’autodafé d’œuvres d’art jugées licencieuses, en particulier des tableaux de Botticelli que le peintre dut porter lui-même au feu « rédempteur ». En somme, c’était déjà Mozart qu’on assassinait… Le paradoxe ? C’est que ce sujet poignant pourrait un jour, entre les mains d’un grand artiste-peintre, susciter un émouvant tableau homonyme mettant en scène Botticelli contraint de brûler ses propres œuvres ! Devenant lui-même une nouvelle et sublime œuvre d’art, ce tableau remarquable verrait ainsi le jour… grâce à la perte tragique de tous ces Botticelli, jadis, sur le sinistre Bûcher des Vanités !…