La convalescence. Il y a le côté je ne fous rien de mes journées et c'est vachement bien. Et celui je suis toute seule chez ma maman à la campagne donc je fais la cuisine.
Faire la cuisine à la campagne dans une maison de quatre personnes, c'est tout un rituel.
Tout d'abord, il faut choisir le menu. Alors déjà que lorsqu'on est une étudiante on a tendance à faire pâte-soupe-salade, trouver une idée qui convienne à quatre personnes relève de l'exploit. Une fois l'idée trouvée, elle est rare, mais elle existe, vient le rassemblement des ingrédients.
La viande, il y a la boucherie de Shopi à trois kilomètres (oui, c'est la campagne, il n'y a pas de Monoprix à tous les coins de rues puisqu'il n'y a pas de rue). Pour les légumes en revanche, il y a le potager.
Le potager. Ce truc marron qui jouxte le jardin, dans lequel pousse des trucs verts aux parties sporadiques, utiles en cas de combat à mains nues. Et qui se mangent.
Bon, heureusement, nous sommes en janvier, et les légumes ont été rentrés il y a un bout de temps. Sauf que du coup, ils sont entreposés un peu partout dans le garage... Alors comme à Pâques, une fois l'idée en tête, on s'arme d'un panier en osier, et on va faire son marché. Pommes de terre, carottes, oignons, pommes, échalotes... Tout un tas de petites choses qu'il faut ensuite préparer.
Et éplucher.
Des oignons.
Des patates.
Pour quatre personnes.
Alors plusieurs observations.
Tout d'abord, il est nettement plus simple de se faire un bol de soupe avec un morceau de fromage que n'importe quel autre plat mijoté pour quatre personnes.
Ensuite, quand on se retrouve dans une cuisine équipée, les talents culinaires font surface avec une facilité déconcertantes.
Mais surtout... éplucher des légumes frais pour quatre personnes pendant trois jours, ça donne de merveilleuse cloques au creux de la main!
Lo, en rentrant, McDo