Assez sidérant de lire les propos relayés par Nicolas Gary sur Actualitte: "Pour
le Kindle, les jeux sont faits. Définitivement. En 2010, fin de partie
pour Amazon. Et ce n'est pas par des tentatives de renouer avec les
éditeurs, en leur offrant un meilleur pourcentage que le cybermarchand
relancera sa cote de popularité, ni ne battra Apple sur son propre
terrain: celui de la séduction massive des consommateurs. En somme, concluent nos confrères, le temps du Kindle est fini. L'encre
électronique est dépassée. Bienvenue en 2010, dans le marché qu'Apple
va ouvrir. Bienvenue en 2010, l'année d'Apple?". La logique d'Apple est une logique du web, la logique d'Amazon est une logique du livre connecté. C'est la différence fondamentale et sur ce terrain, Amazon ne craint rien du côté d'Apple. Encore moins ce soir, j'en suis persuadé. Jobs reste entièrement fidèle à ses idéos. Amazon reste plus fort que jamais avec un livre connecté, un catalogue et un modèle économique innovant et attractif pour le consommateur. Amazon va continuer tranquillement son petit bonhomme de chemin avec sa propre logique, en optant pour un dispositif couleur quand il sera prêt et seulement à ce moment-là. La presse écrite est le seul levier pour Apple et je me demande vraiment si cela peut être un levier suffisant par rapport aux contenus gratuits qui existent sur le web. Il faudrait qu'Apple et son iPad arrive à créer une logique de l'abonnement à des contenus de presse écrite. Sur l'iPhone, j'y crois beaucoup. Sur l'iPad, c'est loin d'être gagné. La "séduction massive des consommateurs" avec l'iPad, j'ai beaucoup de doutes à ce sujet, et vous?