1.03 : Air, part. 3
Sc : Brad Wright & Robert C. Cooper. R : Andy Mikita.
" Don't forget to breathe. " Suite de l' épisode précédent. Une équipe d'exploration est envoyée sur une planète désertique en vue de trouver du calcaire, puisque la planète a pu héberger précédemment de la vie, a pu posséder de l' eau. Le calcaire pourra être transformé en air, et assurer la survie de tous. Le temps presse, les explorateurs n'ayant qu'une douzaine d' heures pour trouver ce qu'ils sont venus chercher. A l' aide des pierres de communication, Young prévient le Général O'Neill de la tournure des événements, et de la situation dans laquelle ils se trouvent. Chloé, par le même procédé, peut retrouver sa mère et lui apprendre la disparition de son père. Pendant ce temps, sur la planète de sable, l'équipe se coupe en deux : les militaires, guidés par Scott, et Rush d' un côté, Eli et des scientifiques de l' autre. Une entité de sable semble suivre les militaires et Rush. Les scientifiques, épuisés, rebroussent chemin vers la Porte pour tenter de trouver une planète viable, laissant Eli. Et Scott, l'un des militaires, poursuit seul son exploration de la planète, alors que Rush, épuisé, retourne au vaisseau. Le militaire, aidé par le destin, et l' entité de sable, finit par trouver ce qu' ils étaient venus chercher...
Mon avis : Suite et fin du tryptique ouvrant cette première saison de Stargate Universe. Et le miracle eut lieu... Je n'avais pas été emballé par les deux épisodes que j' avais vu, mais en reprenant ainsi la série dans l' ordre chronologique... Hé bien, j'ai beaucoup aimé cette dernière partie du tryptique inaugural, et j'ai fini par accrocher à la série. Bien sûr, tout n'est pas parfait, et certains clichés ressortent, comme la mère dévastée de chagrin à l'annonce de la perte de son époux ou émue par le retour de sa fille, le rapprochement avec le militaire, l' expédition sur la planète désertique avec une résolution heureuse just in time à la fin d' un compte à rebours...
Mais voilà : j' apprécie de plus en plus le personnage délicieusement ambigu de Rush, Robert Carlyle livre une très bonne interprétation, ainsi que le personnage du geek, Eli, incarné par un acteur au physique... banal, qui rend le personnage très crédible, malgré l'idée d' inclure un stéréotype comme dans d' autres séries. Pour l' instant, il n'est pas horripilant, ou prétentieux. Après, l'intrigue de l'épisode ne casse pas trois pattes à un canard, et il ne se passe objectivement pas grand chose, mais l'expédition sur la planète désertique rendait bien cette impression d' immensité. Et puis il y a la créature de sable, et pour une fois, on ne rencontre pas une énième peuplade parlant anglais. Stargate est devenue adulte, et cela fait du bien. Et j'ai trouvé les 7 dernières minutes de l' épisode (soit la fin du compte à rebours) excellentes. Une fin d' épisode semblable d'ailleurs, sur fond musical, à une scène du même acabit dans l' un des premiers épisodes de LOST.
De plus, j'aime l'ambiance S-F de la série, présente par petites touches comme dans le reste de la franchise : les balles-caméras, la "télécommande" les guidant... Stargate Universe, c'est l'exploration spatiale version 2010, très loin de la toute première série du genre Star Trek. Une exploration réaliste, pas toujours excitante ou exaltante... Une rédemption pour certains personnages, à l' aide de visions religieuses saugrenues( un prêtre, Jesus sur la croix... ) pour rapprocher encore plus la série de... BSG ?
The problem (of the series) is... : Avec cet épisode, on a de la chance qu' il soit un peu dynamique, sinon, la série dilue bien trop, traînant en longueur, remplissant du temps d' antenne, alors que tout pourrait (devrait ?) être raconté plus vite...
1.04 : Darkness (part. 1)
Sc : Brad Wright. R : Peter DeLuise.
Suite de l' épisode précédent. Rush est d'une humeur massacrante, probablement parce qu' il est épuisé. Jusqu' au point de s'en prendre violemment à l' un des militaires. Pendant ce temps, militaires et scientifiques évaluent les ressources à leur disposition. Chloé prend sa première douche, offerte par Eli, ensuite pris à parti par un groupe s'inquiétant de savoir s'il retournera sur Terre, ou pas. Young propose que Rush soit assisté, mais Rush ne le supporte pas. Ce qu'il redoutait le plus finit par arriver : l'arrêt de tous les systèmes, le vaisseau Destiny arrivant au bout de ses réserves d' énergie. Une conversation s'engage entre Young et Rush, avant d' être interrompue par Rush lui-même, qui s'évanouit, épuisé. Après avoir tenté de trouver une solution à leurs problèmes, Young pense à utiliser les pierres de communication pour rendre visite à son ex-femme, dont il est séparé. Une fois Rush réveillé après s'être reposé, les esprits, calmés, tentent de trouver une nouvelle solution : éventuellement trouver une planète habitable, à l' aide d' une des navettes qu'abrite le Destiny...
Mon avis : Rush tient encore une fois le haut du pavé, l' essentiel de l' épiosde reposant sur son sale caractère et ses sautes d' humeur. Et on va dire que l' épisode tient en partie grâce à lui, même s'il (l'épisode) est terriblement... chiant, mine de rien.
Tiens, le coup du journal de bord... Où chacun a l' occasion d' enregistrer des souvenirs. Le même procédé était utilisé dans un épisode de Stargate Atlantis, je crois. Théoriquement, cela permet au(x) spectateur(s) de se rapprocher des personnages, puisqu' ils se livrent à nous. Sauf que ceux qui se confient à nous sont pour moitié des inconnus, que l' on a à peine vus ou remarqués précédemment. Du coup, cela donne des séquences chiantes et absolument pas passionnantes.
Un épisode moins riche en événements que le tryptique initial, qui se focalise sur les personnages, de toute façon au coeur de la série.
The problem (of the series) is... : Je n'ai pas compris l' intérêt des scènes où Young rend visite à sa femme, qui plus est sous les traits d' un autre. Elles n'apportent rien à l' histoire, sont d' un convenu absolu (on a l' impression de les avoir vues cent fois, ces scènes), faisant bien entendu écho aux scènes tout aussi convenues de l' épisode précédent entre Chloé et sa mère. Du drame histoire de faire du drame. Young apparaît comme assez pathétique, mais on pouvait s'en passer...Donc, le principal problème de la série, un de plus, c'est que les personnages qui pourraient être attachants sont terriblement plats et convenus, et les autres... sont horripilants, énervants, agaçants.
Bilan provisoire : énième série dans la nouvelle ère du temps, post-BSG, la série peine du côté dramatique, forcé. Mais le côté survie, très marqué, me plaît, ainsi que certains personnages bien interprêtés, par des comédiens à la hauteur. En tête, Eli et Rush, l' un pour être geek sans trop l' être ou le montrer, et l' autre, pour sa personnalité épidermique, à fleur de peau.