Je ne souhaite pas entrer dans une polémique avec le préfet maritime qui exprime très bien ses goûts sur son alamblog, d'autant plus que nous sommes en accord sur beaucoup de livres et notamment sur ceux de Céline Minard. Mais je trouve le coup de bâton un peu fort et me faire traiter tour à tour d'étourneau de kangourou et de tracassin me chagrine un peu je dois l'avouer.
Bastard Battle n'avait pas eu le même impact sur moi qu'Olimpia, c'était certainement par manque de culture nippone et médiévale...qu'on m'en blâme, je ne fais qu'être honnête en exprimant mes préférences et n'ai pas de comptes à rendre.
Ce qui me vexe un peu plus c'est de me faire taxer d'adepte du "débat nombriliste gluant dans lequel se contorsionnent depuis des décennies les langues-de-bois de la littérature, les petites-gouttes de la plume, les tracassins de l’imagination." C'est pour moi une horrifiante découverte, je ne me savais pas ce lecteur là, celui pour qui "l'écriture tu woua".
Je souhaite donc inviter sur cette page l'animateur de l'Alamblog à venir clarifier le concept de “pour moi l’écriture tu woua”, qui me semble obscur.
Je ne doute pas que nous arrivions, à condition d'être constructif, à donner à lire une conversation très enrichissante, sur la littérature contemporaine. Une conversation ouverte que j'entends ouverte à tous, bien entendu.
Enfin quant aux écrivains actuels originaux, audacieux et qui donnent du plaisir à ses lecteurs, il m'en vient justement quelques un à l'esprit pendant que je prépare mes tomates farcies: Antoine Volodine, Eric Chevillard, Claude Louis-Combet, Michel Guillou (tout récement découvert), Chloé Delaume, Richard Morgiève, Marcel Moreau, Régis Jauffret, Yannick Lahens, Patrice Pluyette, Eric Faye, Mathias Enard, Patrick Deville, Nicole Caligaris, Jean Delabroy, Fréderic Ciriez, Christian Garcin...je m'arrête là bien qu'il en reste.