Eric Le Boucher, ancien rédacteur au chef du Monde, nous livre aujourd'hui sur Slate une analyse pertinente du sarkozysme comme interventionnisme et protectionnisme.
Là où la rupture était promise, ce n'est que continuation de la politique hésitante menée depuis de Gaulle. Extraits :
« La crise nous révèle la vraie nature interventionniste-protectionniste du président. Au Premier ministre revient l'autre partie, celle des comptes et de la rigueur, en deuxième temps. Le grand emprunt, tordu par François Fillon, a été ramené à juste proportion (au regard de l'endettement) et à bon choix de secteurs (les universités et la recherche). En sera-t-il de même pour Renault et l'agriculture ? »
« Ainsi va la France cahin-caha. On dira que c'est mieux que le chiraquisme. Bien entendu ! Mais hélas, quand elle claudique, les autres courent. La Chine est devenue le premier pays pour les dépenses en recherches scientifiques. Le protectionnisme est défensif, il détourne de la dure réalité de la vitesse accélérée de la compétition mondiale. Se préoccuper des Français ? Il faut leur apprendre à courir vite plutôt que de les cajoler à l'infirmerie. »
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