Alain Kouck, pour Editis, signifie son objection à ce règlement, concernant l'ensemble des maisons détenus par le groupe, accompagné d'Antoine Gallimard, incluant également ses maisons, de même qu'Irène Lindon, PDG des Éditions de Minuit, et enfin Francis Esmenard, d'Albin Michel, tous sont venus appuyer la lettre de 10 pages que le SNE a fait parvenir, pour expliquer les raisons de son objection au règlement.
Les objections sont connues, mais résumables aux points suivants :
- un traitement injuste des éditeurs français (avec 200.000 ouvrages recensés, selon les archives utilisées pour le référencement, entre 1925 et 1990)
- l'objectif raté et des critères douteux (notamment sur le fait de pouvoir retirer son oeuvre du site, ou encore le respect tout bonnement des droits d'auteur)
Le SNE formule ainsi plusieurs propositions pour que soit modifié le règlement, et estime que Google aurait dû, au minimum, procurer une liste des ouvrages numérisés.
En outre, le syndicat estime que ce règlement conférerait à Google un immense pouvoir, bien trop grand en regard de ce que son service détiendrait en matière de patrimoine et de culture...