Enfin ! Alors que Fabrice (Luchini) perdait sa raison d’être, Jean-Philippe (Johnny himself en personne) se décide à endosser le costume de Johnny Hallyday et s’en remet à son nouvel ami pour rattraper l’opportunité perdue.
Il faut ici préciser que Jean-Philippe se montre un poil revanchard, depuis qu’il a appris de la bouche même de son rival Chris Summer (Antoine Duléry) que l’accident de scooter qui l’a privé de comptes en Suisse célébrité quarante annuités durant était une vile machination visant à, au pif, faire de lui un gérant de bowling. Le stratagème Luchinien est truculent : usurper l’identité de Denis Loman (Antoine Stip), grand gagnant de l’émission “La nouvelle idole” qui doit faire un duo avec la star du rock français.
Lâché en pleine salle de contrôle pendant que son poulain ronge son frein aux côtés du fourbe Chris, Fabrice met par erreur en route les effets pyrotechniques scéniques, lesquels embrasent le chanteur. L’été se meurt (pas pu résister…) et voilà notre Johnny galvanisé devant 80 000 spectateurs abasourdis de surprise, puis d’admiration devant un tel talent. C’est un triomphe, le Stade de France hurle et reprend en chœur, la légende naît avec quelques décennies de retard. Fabrice se prend un pain pour avoir foutu le boxon, c’est le trou noir.
Quand il en sort, plus trop assuré de ce qui s’est passé, et de surcroît en retard au boulot, Fabrice remarque une fébrilité inhabituelle chez ses collègues. C’est qu’il est désormais Fabrice Luchini, star du théâtre dont on s’arrache l’autographe. Un coup de fil ? Mais qui est-ce ? C’est Johnny, son Johnny. Johnny Hallyday.
Si tu te sens l’âme d’un rockeur belge presbyte prêt à allumer le feu, “Ah que coucou la fiche Allocine“.