La dernière en date ferait mal à Amazon, puisqu'elle concerne le prix de vente des livres numériques. Apple aurait en effet demandé aux éditeurs de fixer les tarifs entre 12,99 et 14,99 $ pour des brochés et moins de titres vendus à 9,99 $, explique le Wall Street Journal.
Mais attendu que la société prendra 30 % manifestement du prix du livre, sur un bouquin à 14,49 $, il restera clairement 10,49 $ pour l'éditeur. Loin d'une perte financière, les maisons pourraient se frotter les mains d'avoir un partenaire qui leur met sur un plateau d'argent la réussite du modèle économique numérique.
En même temps, à qui pouvait-on s'adresser, dans une industrie qui méconnaît le secteur informatique pour qu'enfin arrive une offre correctement structurée ? En adoptant le schéma d'Apple, les éditeurs auront un contrôle optimum de leurs ventes et reprendront la main sur les livres numériques. Main qui leur échappait gentiment depuis Amazon. Mais les transactions avec les éditeurs, menées par Apple, auront peut-être obtenu gain de cause...
En outre, la concurrence serait de nouveau rétablie avec les vendeurs en ligne, par cette sorte de prix unique du livre numérique. Le pari est simple : si la tablette conquiert le marché, des millions de clients se précipiteront et voilà que les proches des maisons pourront enfin se remplir avec les ventes d'ebooks, selon des résultats plus conformes à leurs souhaits.
Reste qu'Amazon ne se tiendra probablement pas les bras croisés sans bouger... La guerre des parts de marché va commencer.