« Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé... ». Ce n’est pas seulement du Guy Môquet, c’est la lettre que ces centaines d’enfants sans-papiers pourraient écrire aujourd’hui à leurs proches au moment où la police les embarque dans des avions. La France vient justement de se faire condamner par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU à propos des conditions d’accueil des enfants étrangers isolés.
Voir l’analyse qu’en fait Jean-Pierre Rosenczveig :
Et pendant ce temps-là, Lundi 22 octobre, l'injonction présidentielle obligeant les enseignants à lire la lettre de Guy Môquet aux lycéens aura un goût bien amer...Transformer les lycées en lieux où s'exprime "l'union sacrée" de la Nation à travers son Président et sa jeunesse et où s'exalte l'esprit de sacrifice, me semble très inquiétant...
Ce même jour, à 19h00, avec d'autres, je participerai à une nouvelle cérémonie de parrainages républicains de familles sans-papiers menacées d'expulsion à 19h00, dans la salle des mariages de la Mairie du 14e.http://vincent-jarousseau.blogspot.com/atom.xml