Depuis le 12 septembre la raffinerie est à l’arrêt car le grand groupe pétrolier trouve que les marges réalisées sur ce site sont trop faibles pour le remettre en route. Le site de raffinage va se transformer en simple dépôt de carburant, bilan pour les salariés : 380 à 400 postes supprimés sans compter les nombreux sous-traitants et intérimaires qui vivent également du site.
Total ne licencie pas mais supprime des postes, c’est bien connu. On ne peut pas le nier, Total est une entreprise qui reclasse ses salariés. Mais le déracinement, ça n’est pas rien. Total peut nous envoyer en Normandie, en région parisienne, à Lyon…
Une grande inquiétude pèse actuellement sur le tissu industriel dunkerquois. Si la raffinerie ferme, les synergies qui existent avec d’autres entreprises vont entraîner une catastrophe. Par exemple, une autre entreprise, Polychim, à laquelle Total fournit du butane, risque de cesser son activité faute d’approvisionnement.
Les élus socialistes du Nord ont apporté leur soutien aux salariés.
Les députés socialistes et apparentés se sont déjà mobilisés pour apporter leur soutien aux salariés et interpeller le gouvernement sur cette situation insoutenable par le biais des questions au gouvernement.
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