Aujourd'hui, à la télévision, il semble que le mot "expulser" soit banni : il faut dorénavant utiliser le terme "raccompagner"[*]
Aussi, ne pas hésiter à utiliser plusieurs fois le terme "malheureux" afin de bien montrer la compassion et la volonté de résoudre le problème.
Enfin, mettre l'accent sur les "passeurs" en employant des mots "qui frappent les esprits" ("esclavagistes du monde entier et les réseaux criminels du monde entier") plutôt que discuter du sort des migrants et du respect des lois [*] :
"Les droits les plus élémentaires ont été violés, je n'ai jamais vu cela", relève Me Raphaël Belaiche, avocat à Nîmes [*]Cela rappelle l'article de Marianne "Chez Sarkozy, on ne dit plus la manifestation mais «les inquiétudes»"[*] ou bien l'emploi de mot "preneur d'otage" plutôt que gréviste...
Les mots ont un sens...