Je relis en ce moment « les Rêveries du promeneur solitaire » de Rousseau qui fait partie de ces auteurs dont la pensée m’est un peu plus familière...
Rentrons dans le vif du sujet ! « La source du vrai bonheur est en nous » : par cette phrase qui marque la seconde promenade, Jean-Jacques souligne à quel point il lui faut puiser en soi pour y retrouver la plénitude. Désespéré par la société humaine, l’auteur est en crise et ne trouve, comme unique convalescence, que la perspective tranquille d’aller chercher dans ses bons souvenirs la source de l’harmonie.
N’est-ce pas là, à
quelque chose près, le projet de Proust qui, non contraint par les hommes mais par sa santé, se tourne vers ce tropisme si particulier d’une mémoire en fleur, une mémoire riche de pétales
odoriférants...