Dans l’auto congratulation - discipline dans laquelle les politiques sont experts quels que soit leur bord – notre président bat tous les records. Écoutez-le défendre ses réformes – car il s’agit de réformes, courageuses et bien menées, n’en doutez pas. Les mots sont martelés, répétés, bégayés, enflés, déclinés, commentés souvent avec déférence par les « journalistes » télévisuels. Ces « réformes » qui traînent pourtant avec elles une comptabilité mortifère d’emplois détruits aveuglément. Ces « réformes » qui laissent sur le bord du chemin de plus en plus d’exclus et de travailleurs qu’on qualifie désormais de pauvres. Ces « réformes » qui sont comme graffées sur toutes les façades de la République. Des façades qui se lézardent. Signées d’un seul et même tag : Sarko. Machiavélique !
Barak Obama voit sa popularité baisser nous serinent nos bons médias. Il ne serait plus qu’à 50% de satisfaction. Rappelez-moi celle de Nicolas Sarkozy en janvier 2010. Elle était de 32%, un niveau déjà atteint deux fois, en mai 2009 et en mai 2008.
Tout cela n’est que tambouille de chiffres me direz-vous et les seuls bons chiffres sont ceux de Nicolas. Comme ceux qu’il nous a livrés lors de ses vœux de 2010 : «Depuis 2007, la France a signé chaque année deux fois plus de grands contrats à l’export que durant les dix années précédentes. Deux fois plus !» Je vous conseille la lecture de l’excellent article de Cédric Mathiot dans Libé du 21…