Comédie dramatique - 1h45Sortie salles France - 12 août 2009avec Saleh Bakri, Yasmine Haj, Leila Muammar...
En 1948, le père d'Elie s'est battu contre la "libération Israélienne de la Palestine". Et il est resté, Arabe en Israël, minorité dans son propre pays. Marié, bientôt père, la vie continue. Avec ses absurdités, sa tristesse, sa tendresse familiale.Second film vu dans le cadre du festival Télérama, Le temps qu'il reste m'a déçue. Je reste sur ma faim quant à la cadence de ce film, qui laisse certes à bon escient la part belle aux silences, mais nous laisse parfois un peu trop dans la contemplation passive, bref, un brin d'ennui.Les images, les couleurs, les plans séquences sont de toute beauté, très précis, très travaillés. Mais le rythme de ce film est souvent lent, et le temps qu'on reste à le regarder semble long. C'est vraiment dommage.
Cependant je n'oublie pas la malice, l'humour détaché, le comique de répétition qui fait s'installer une certaine familiarité entre le spectateur et cette vie lointaine, le burlesque qu'Elia Suleiman a su mettre dans ce film très autobiographique basé sur les carnets écrits par son père.Je n'oublie pas non plus le visage de Saleh Bakri, l'acteur principal (mesdames, si vous voyiez ses yeux !!).
Le site officiel du film"Etre drôle et facétieux sur fonds de tristesse infinie" - LeMonde.fr