J'en avais pourtant fini de bloguer pour la soirée, mais ce son totalement fou de Chris Brown, intercepté via un tweet de MTV, a eu raison de ma paresse. Je reprends donc le clavier pour vous faire partager ce que la blogosphère décrit comme un titre bonus de la version japonaise de "Graffiti", ce qui ne fait que confirmer une fatalité : quoi qu'on en dise et quoi qu'on en pense, Chris Brown a commis avec cet opus le meilleur album R&B; de l'année 2009. Mais hélas, trois fois hélas, il a aussi commis... l'irréparable. Et ne semble pas tirer le moindre enseignement de son regrettable geste, à en juger par cette photo prise en début de semaine dernière à Paris durant la Fashion Week, lors du défilé Jean-Paul Gaultier (dont le thème était... la boxe !), et qui fait naturellement depuis l'objet d'un nouveau scandale.
Car à l'écoute de "They Say", une production electro minimaliste absolument dévastatrice, forcément, un goût amer subsiste. "Now they're sayin' I'm crazy, cos I wanna do it my way", chante-t-il avec arrogance et détermination.
Chris Brown avait visiblement les cartes en main (et les morceaux nécessaires) pour devenir le leader charismatique dont la Pop urbaine mondiale avait besoin (elle qui ne fera jamais vraiment le deuil de son roi, et qui doit désormais composer avec un Justin Timberlake volontairement en retrait et un Usher involontairement en pleine déroute artistique). Si la carrière d'une star du calibre de Janet Jackson ne sait jamais véritablement remise de l'affaire du "Nipplegate", qu'adviendra-t-il de celle d'un jeune homme qui venait à peine de goûter au succès mainstream (via son duo avec Jordin Sparks, "No Air") ? Probablement pas grand chose. Dommage.
Le site officiel de Chris Brown
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