Non je ne suis pas grippée, non Brigitte Fontaine ne m'a pas kidnappée vendredi dernier. C'est juste que je suis un peu débordée (pour ne pas dire épuisée). J'explore moult blogs pour le Wine Blog Trophy (pour lequel X Noir avait été primé l'an passsé) et je vous présenterai mon best of si vous êtes sages, quand les prix seront remis, lundi, au Salon des vins de Loire. J'y serai. Pas vous ?
En attendant, après une matinée glaciale à Fontevraud-L'Abbaye, me voici dans le Layon, dans un joli château du XIXe siècle où l'on fait des stages d'anglais en immersion. Comme le vin délie les langues, c'est bien connu, on peut aussi y faire des stages d'oenologie, ou associer les deux (ce qui est mon cas ce soir, vous vous en douterez). A propos de langue, j'ai appris un truc rigolo à Fontevraud. Savez-vous d'où vient l'expression se faire pigeonner ? Eh bien, à l'époque des pigeonniers, le nombre de boulins (les trous, quoi) indiquait la richesse des propriétaires. Les prétendants un poil (ou une plume) intéressés pouvaient donc les compter pour savoir si ça valait le coup de parader pour trouver femme à marier. Sauf que… on faisait parfois de faux boulins ! Comme quoi, le bling bling ne date pas d'hier.