Le théâtre Alibi de Bastia situé 2 rue Notre-Dames de lourdes, proposera ce week-end à 21h00 une pièce de théâtre nommé "Will you ever be happy again ?". Les tarifs des billets sont fixés en plusieurs modes. Le première: 15 euros pour un tarif plein. La seconde: 8 euros pour un tarif réduit. Et la troisième: 20 euros pour un couple. Les réservations se font au 04 95 39 01 65.
Résumé de la pièce:
Stachmann, s'amusent innocemment comme deux enfants à l'histoire tourmentée. Mémoire d'une Allemagne nazie d'un côté, souvenirs de la propagande de Tito et du démantèlement de la Yougoslavie de l'autre, les deux bambins entrelacent leurs passés pour témoigner d'une époque difficile qui préfigure un avenir complexe et équivoque. Abordant des sujets tabous, les deux acteurs utilisent le ton du comique et de l'ironie. Puis, tels deux danseurs, Sanja et Jochen tournoient, courent, hurlent, jouent à saute-moutons, s'arrêtent et reprennent leur farandole... En recourant à la naïveté de l'enfance, ils posent des problèmes sociologiques, politiques et psychologiques, pour mettre en parallèle deux histoires collectives difficiles à assumer.
Une caméra rétroprojette sur une large toile blanche l'image d'objets que les comédiens déposent chacun leur tour. Photographies de meetings d'Hitler, cahier d'écolier avec dessins de soldats et de maisons détruites, billets de banque à quinze zéros représentant l'inflation, arbre généalogique aryen... Toutes ces bribes de mémoire personnelle pourraient être les mêmes que celles du peuple qu'elles représentent. Grâce à l'utilisation de la caméra, les deux personnages partagent ainsi leurs souvenirs avec le public, ce qui permet de créer une relation plus intimiste entre acteurs et spectateurs. Ces documents appartiennent d’ailleurs réellement (pour partie) aux deux comédiens. A travers leur existence personnelle s'identifie celle d'une nation au passé tourmenté qui doit désormais se tourner vers un avenir incertain.
La dernière phrase de la pièce « Will you ever be happy again? » nous incite à nous demander s'il est encore possible pour ces deux personnages d'espérer connaître le bonheur, mais plus encore, si nous-mêmes pouvons concevoir le futur en dépit de notre propre passé.