Dans le monde occidental, qui à mis en place depuis plus de 100 ans des éclairages électriques (en 1881, Edison éclaire à l’aide de bulbes à incandescence tout le quartier de Wall Street à New York), la lumière coule en abondance. On pourrait même dire qu’elle symbolise l’abondance, quelle est une forme de représentation inconsciente de la domestication de l’énergie par les sciences et les techniques. Mais cette abondance est critiqué : les premiers à s’en émouvoir ont été les astronomes, qui n’apercevaient plus les étoiles du fait de la présence du halo lumineux qui entoure les villes. Ils ont inventé l’expression » Pollution lumineuse« , et créé dans ce sillage des associations qui veulent protéger la noirceur du ciel comme un patrimoine (par exemple l’IDA – International Dark-sky Association, qui entend « preserver et protéger l’environnement nocturne et notre patrimoine de cieux obscurs à travers l’illumination urbaine de qualité » ). La notion s’est affinée, et l’expression « pollution lumineuse » ne prend pas seulement en compte la gêne visuelle mais aussi la perturbation des écosystèmes et de la photosynthèse. Téléchargez la carte de la France « poluxée » ici. Des dispositions sont progressivement mises en oeuvre pour limiter les émissions de lumière nocturne
un lampadaire calculé pour réduire la pollution lumineuse
On se souvient du Signal projeté par Batman sur les nuages de la ville. Dans la série « Cloud Projection » du photographe américain Blake Gordon enregistre les projections de lumière excédentaire sur la masse nuageuse. Un résultat étonnant, qui révèle le potentiel esthétique d’une nuisance supposée. Les photos ont été prises à Austin, Texas.
Source : BuildingBlog via FloresEnElAttico