Les commentateurs encouragent M.Obama, depuis qu’il a perdu la majorité absolue au Sénat, à suivre l’exemple de M.Clinton.
Pourtant, quand il le fait, en s’en prenant aux banques et en gelant les dépenses de l’État, demande de la vox populi ?, on parle de populisme grossier. Non seulement il contredit ses propos de campagne, mais il fait l’inverse de ce que réclame le traitement de la crise.
Explication possible ? M.Obama n’est pas un politicien ordinaire, il est froid et rationnel. L’atout du grand politique est d’être un grand séducteur et un survivant : il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il est en difficulté et il a un sixième sens qui lui dit ce que le peuple est prêt à croire.
Compléments :
- The Second Clinton?, President Obama concedes defeat
- La stratégie de M.Obama, réponse à mon billet précédent : pas possible de négocier avec son opposition ?
- Illustration des théories sur l'optimisme de M.Seligman : le champion est celui qui voit la déconvenue comme une chance (définition d'optimisme). B.Obama a subi un revers : va-t-il se replier sur soi, ou se transcender ?