A chaque intervention de Sarkozy, les réactions sont les mêmes...
Pour le premier secrétaire du PS, "Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. Il a disserté, philosophé, pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d’achat, de la vie chère, des salaires et de l’emploi".
Pour Benoit Hamon, "Nicolas Sarkozy se prend pour Kennedy, mais c'est plutôt Beckhman". Au moins c'est marrant... Et bien sur, pour Marie-Goerges Buffet, rien est à garder à l'intervention présidentielle. "C’est une vision ultra réactionnaire et destructrice du changement. Le projet de civilisation de Nicolas Sarkozy, c’est l’assurance de pire en jouant sur les peurs". Bien sur...
A droite par contre, Dieu a parlé, et c'était beau. Pour Yves Jégo, "Nicolas Sarkozy confirme ses engagements pris pendant la campagne présidentielle. Il a donné du sens à son action". Qu'il est fort ce Sarkozy...
Donc on résumé. A gauche forcément c'est à chier l'intervention présidentielle. Et à droite, à l'UMP officielle, c'est merveilleux.
Sauf que j'ai pris des réactions à son intervention du 07 Janvier 2008. Mais ce qui est marrant, c'est que je suis sur que ce matin, les tons seront les mêmes. Bertrand se pâmera de bonheur, et Buffet et Hamon cracheront du venin.
Le jeu politique a de ça de pénible qu'il est tellement caricatural et prévisible...
Edit du 10 heures. Je ne croyais pas si bien dire... La caricature de ce théatre politique est belle, et personne n'a peur du ridicule.Fillon trouve le Président merveilleux de pédagogie, et Frédéric Lefebvre salue "un langage de vérité, proche des préoccupations des Français" et "la réussite d'un exercice pédagogique".
Dans la série 'la gorge la plus profonde', le divin Xavier Bertrand ne pouvait être en reste : "ses priorités sont les mêmes que les français". Je ne cite pas Luc Chatel, on va finir par s'en mettre de partout...
Le PS n'a pas peur nos plus de la caricature : nous sommes l'opposition, ben bêtement on s'oppose. Et on ressort les poncifs poussifs. Bartholone ? "Les Français n'ont eu une nouvelle fois qu'un numéro d'autosatisfaction, basé sur le principe maintenant éculé chez Nicolas Sarkozy : 'ma politique est bonne, mais les Français n'y comprennent rien'". Hamon ? "formule épuisé, résultats pas au rendez vous". Cambadélis, celui qui ne recule devant rien, même pas les outrances scandaleuses type Laval ? "Il a surtout été fuyant, incapable de donner un sens global"
On résume ? La droite officielle trouve ça bon comme du bon pain. La gauche trouve ça laid et faux. Bref, la politique continue de plus belle. Vive la France !